Bilel Latreche makes headlines in France 🇫🇷 for his return to IBA international title against Finland’s Eklund 🇫🇮
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Bilel Latreche retrouve la parole… perdue
Les adeptes du noble art se doivent de cocher sur leur agenda le 26 novembre. Et pour cause, telle est la date du grand retour sur le ring de Bilel Latreche face au Finlandais Mathias Eklund pour la ceinture IBA International Championship. Un retour particulièrement attendu puisque le boxeur dijonnais a été éloigné des rings depuis pratiquement deux ans, eu égard au Covid.
Outre les joutes mémorables sur le ring (et ailleurs – nous nous rappelons tous de son bras de fer avec le gouvernement américain après son refus de s’engager pour aller combattre contre les « Vietcong » qui ne lui avaient rien fait !), Mohamed Ali nous a aussi légué quelques bons mots. Voici l’une de ses citations qui fait encore florès : « Le silence est d’or quand vous n’avez pas de bonne réponse à donner ».
Volant lui aussi comme le papillon et piquant comme l’abeille, Bilel Latreche, que les spécialistes se plaisent à qualifier de « beau boxeur », ne nous en voudra pas de débuter par une formule de celui dont il aime s’inspirer. Une formule on ne peut plus adaptée puisque, depuis pratiquement 2 ans, ce grand sportif bourguignon a été tenu au silence, Covid oblige. La situation sanitaire a empêché l’organisation de tous ses combats officiels, repoussant à de nombreuses reprises les échéances.
Une situation inédite pour le triple champion du monde espoir IBF en 28 ans de carrière : « Même lorsque je suis passé d’amateur olympique à professionnel, l’inactivité avait duré moins d’un an. Là, la donne est tout autre ! Et comme rien ne remplace la compétition, ces deux ans d’arrêt représentent une vraie inconnue. C’est la seule pression… » Autrement dit : comment encaissera-t-il les coups après une aussi longue parenthèse ? Telle est la question non shakespearienne mais sportive dont nous ne connaîtrons la réponse que le 26 novembre prochain au soir pour son grand retour sur le ring au palais des Sports de Dijon. Où il combattra pour la ceinture IBA International Championship dans la catégorie mi-lourd (moins de 79,300 kg).
Un adversaire dur au mal
Et il devra retrouver la parole… perdue afin de battre le Finlandais Mathias Eklund, dur au mal, qui, lui, n’a pas été soumis à la même discrétion durant la période Covid. Sur 5 de ses combats programmés, un seul n’a pu avoir lieu, les pays du Nord de l’Europe ayant appliqué d’autres règles sanitaires sur le plan sportif que celles en vigueur dans l’Hexagone.
Pour combler cette différence, Bilel Latreche, qui a la culture du travail chevillée au corps et au cœur, a rallongé sa préparation spécifique en vue de ce combat, qui, en cas de victoire, lui ouvrirait (enfin) les portes d’un championnat du monde IBA ou d’une ceinture continentale ou intercontinentale dans l’une des quatre fédérations majeures (WBA, WBC, WBO et IBF). Et l’ancien locataire de l’insep, qui fut deux fois champion de France et autant de fois champion d’Europe, mérite, c’est certain, d’accéder à ce Graal qui pourrait venir ponctuer une superbe carrière.
Pour continuer d’écrire des belles pages de son histoire sportive (27 victoires, dont 6 sur KO, 1 nul et 5 défaites), il a débuté sa préparation fin août, travaillant le physique sur Dijon et tout ce qui est technico-tactique à Besançon et Vesoul, où il multiplie les entraînements avec des sparring-partners. Le but du jeu étant « d’envoyer réellement du lourd » et d’être on ne peut plus prêt à (re)faire parler… ses points !
Camille Gablo